Août 1914. Émilien part confiant à la guerre. Il reviendra vite. Il n’aura pas le temps de manquer à sa chère Madeleine. Mais le conflit s’enlise. Les lettres, d’abord enthousiastes, laissent percevoir les difficultés du conflit puis basculent. La boue, le froid, la peur, l’attente et le découragement, et l’espoir d’une permission pour retrouver les siens.
Écrit par Béatrice Égémar et entièrement illustré des oeuvres de Georges Bruyer lui-même, ce roman nous emmène au front juste après la déclaration de guerre en août 1914. Nous suivons le périple d’Émilien, aubergiste à Pithiviers, père d’un petit garçon de 7 ans et mari attentif à donner aussi souvent que possible des nouvelles à sa chère Madeleine. Les lettres d’Émilien vont peu à peu nous plonger dans le dur quotidien des soldats. Le ton du texte évolue au fil des pages et du temps, au diapason du moral des troupes. « La fleur au fusil » de l’été s’étiole, puis fane tout à fait, à mesure que la guerre s’enfonce dans l’hiver. Si Émilien prend toujours soin de ne pas affoler son épouse, il ne peut totalement taire ni sa peine ni sa colère... Les oeuvres de Georges Bruyer, l’ayant suscité, accompagnent le texte à merveille. Tantôt pleine page en couleurs, tantôt simple dessin à l’encre posé en marge du courrier, ces images à la fois quotidiennes et précieuses nous touchent par leur simplicité - qui fait toute leur force. Nous ne sommes pas en présence de héros grandiloquents, mais de citoyens ordinaires qui marchent, cuisinent, mangent, traversent des ruines, creusent des tranchées, s’abritent – bref, sont en première ligne. Un témoignage exceptionnel.
la frise Pont des arts
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