Mamie perd ses mots

EDVARD MUNCH

Je crie sur le pont. Je crie parce que j’ai peur. Je sens mon coeur qui bat, mes jambes qui tremblent, quand mamie perd ses mots, encore.
— Mince, voilà que ça me reprend, mais comment ça s’appelle ? Ah mes chéris, avec cette maladie, on peut faire toute une… une…
Comment aider mamie ? Où sont passés ses mots ?

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Notre narrateur est saisi par l’angoisse. Petit à petit, son frère et les personnages rencontrés vont le rassurer, lui raconter comment les mots se perdent et se retrouvent. Mamie va retrouver son mot : « histoire » et l’enfant va apprendre à dompter sa peur. En ne criant plus mais en écrivant.

Moins
Période :
XIXe siècle
ISBN :
9782844556141
Partenaires :
Canopé
Parution :
7 Sep 2020
cycle :
2
3
tranche dage :
6-9 ans, 9-13 ans
pages :
32
format :
24x32 cm
Mots clés :
Art, Grands-parents
prix :
14,95 €
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Avis sur le livre

La collection Pont des Arts a pour objet de présenter un tableau à partir d'une histoire, ici « Le cri » d'Edvard Munch, peintre expressionniste norvégien, présenté à la fin du livre. L'auteur dépeint une dame âgée souffrant de la maladie d'Alzheimer, qui se promène sur un pont avec ses petits-fils. Ceux-ci ont compris que leur grand-mère souffre d'un trouble lié à la mémoire et cela les effraie, ils prennent les paroles de leurs parents au pied de la lettre, d’où un jeu avec les expressions tout au long du récit. La maladie d'Alzheimer est vue par les enfants qui tentent d'apporter leurs propres solutions, très poétiques, au trouble de leur grand-mère. L'effroi est au centre du tableau, toutefois pas dans l'histoire. Les actions, prenant les expressions au pied de la lettre, dédramatisent l'effroi du personnage sur le pont. Les illustrations dans l'esprit du tableau mais avec un côté enfantin accompagnent la logique du texte et permettent de faire le lien entre l'histoire et le tableau. J'ai aimé la vision poétique de la maladie d'Alzheimer, cependant, je n'ai pas trouvé que l'effroi, si puissant dans le tableau de Munch, ait trouvé sa place dans l'histoire.

Anne Frachet pour NVL la revue